HEPATITE ET PAS TOI ?

Dans certains pays, la ribavirine est couramment utilisée pour lutter contre l'hépatite C. Lors du Congrès de l'Association américaine pour l'étude des maladies hépatiques, qui s'est tenu à Chicago, cette molécule a montré à nouveau son efficacité lorsqu'elle est administrée avec de l'interféron. Une étude internationale, réalisée par le docteur Gary Davis, a ainsi confirmé que cet antiviral utilisé, en association avec l'interféron alpha, permettait dans certains cas de limiter fortement la présence du virus de l'hépatite C (VHC) dans l'organisme.

Cette étude a porté sur 350 patients en rechute d'hépatite C. Durant six mois, la moitié des patients ont été traités par un mélange d'interféron et de placebo, l'autre moitié par l'interféron et de la ribavirine. Une nette amélioration clinique a été obtenue chez 49% des malades sous vraie bithérapie, contre seulement 5% dans l'autre groupe.

"C'est la première fois que nous montrons de façon aussi claire l'intérêt de l'association" a expliqué le docteur Norman Gitlin. En France, avec un peu de chance, cette molécule sera disponible dans les six mois à venir. "C'est vrai que s'il y avait eu plus de pression des malades, on aurait eu la molécule plus tôt", estime le docteur Stanislas Pol, de l'hôpital Necker à Paris

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