La découverte de l'hépatite G ne date que de 1995. Elle est essentiellement
transmise par voie sanguine. Elle a été trouvée, aux Etats Unis, chez 2% des donneurs de sang. Cette
fréquence serait encore plus élevée en Afrique de l'Ouest.
On retrouve l'hépatite G chez des personnes ayant reçu des produits sanguins (14% des polytransfusés ont des anticorps antiVHG) ou s'adonnant à une toxicomanie intraveineuse (12%).
Les affections peuvent être du type hépatite aiguë ou chronique, mais
l'identification du virus de l'hépatite G est encore trop récente pour que son pouvoir pathogène puisse être précisé.
Du fait de son mode de transmission, la possibilité de coinfection avec des virus d'hépatites B et/ou C n'est pas exclue. Une étude du CHU de Limoges indique que l'ARN de l'hépatite G a été
retrouvé chez 9,7% des sujets porteurs d'une hépatite chronique B et chez 18,7% de ceux atteints d'une
complication similaire à l'hépatite C.
Pour le moment, cette hépatite est trop récente encore pour disposer d'autres informations.
